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منسق مشروع المدرسة العليا للمعادن يستقيل احتجاجا علي نقلها من نواكشوط الي أكجوجت

mercredi 18 mai 2011


أفاد موقع صحراء ميديا أن منسق مشروع المدرسة العليا للمعادن محمد باب ولد سعيد، قد أكد في اتصال مع الموقع نبأ استقالته من مصبه، مرجعا أسبابها الى قرارات اتخذتها الحكومة الموريتانية مخالفة لدراسة الجدوائية التي على أساسها قبل تعيينه في المنصب".

وجاء في رسالة وجهها ولد سعيد الي شركاء موريتانيا في مشروع المدرسة، حصلت عليها صحراء ميديا، إن قرار الحكومة يوم الأربعاء الماضي بنقل مقر المدرسة الي أكجوجت بعد أن كان متفقا على ان يكون في نواكشوط، "يقضي تماما على جدوائية المدرسة"، من وجهة نظره.

وولد سعيد هو دكتور في الكيمياء وعمل لفترة في فرنسا، قبل أن يعود إلى موريتانيا للإشراف على هذه الخلية، وسبق أن أعتقل خلال نظام ولد الطائع بتهمة السعي لإسقاط النظام، والانتماء لتنظيم "ضمير ومقاومة" اليساري، قبل أن يطلق سراحه بعد وساطة فرنسية كما قيل حينها.

وفي مايلي نص رسالة باللغة الفرنسية بعثها ولد سعيد الي أصدقائه والي شركاء مشروع المدرسة المعدنية.

Nouakchott le 16 mai 2011

Chers collègues, partenaires et amisA la suite de l’annonce, faite par Monsieur le Ministre mercrei
dernier, de la décision prise par le Gouvernement de transférer
l’Ecole de Mines de Mauritanie, avec ses deux composantes, à Akjoujt,
j’ai décidé de démissionner du poste de Coordinateur du Projet. Le
projet de l’Ecole de Mines, dans sa version actuelle, ne correspond
plus à celui que l’on me confiait il y’a de cela un an.
Il y a un an, fraichement rentré au Pays avec, sous le bras, une étude
de faisabilité d’une école de mines, je faisais le pied de grue dans
les salles d’attente de la Présidence et des Ministères de la
République. Je me répétais à moi-même qu’il était scandaleux qu’un
pays comme le nôtre, avec un sous-sol comme le nôtre et des besoins en
main d’œuvre qualifiée comme les nôtres, soit incapable de former des
ingénieurs.
L’étude de faisabilité que je portais, croisée avec celle réalisée par
l’Ecole Polytechnique de Montréal, montrait la pertinence de la
création d’une école de mines en Mauritanie, établissait un échéancier
prévoyant un délai de deux années pour la construction des bâtiments.
Ces deux années devraient être mises à profit pour former les
professeurs sur des programmes scolaires qui restaient à élaborer. Une
ouverture de l’Ecole en automne 2013 était envisagée.
Par ailleurs l’EMiM est censée s’inscrire dans une filière
d’excellence. Elle devait offrir un débouché naturel aux élèves des
Lycées d’excellence et se positionner comme étant un noyau structurant
pour l’enseignement supérieur et la recherche scientifique en
Mauritanie et notamment dans leur dimension technique. Cette mission
de l’EMiM, combinée avec son ambition internationale, dictait sa
localisation près des autres établissements de l’Enseignement
Supérieur et son raccordement aux réseaux de communication et aux
grands axes de circulation.
Le choix a été fait d’implanter le siège principal de l’EMiM à
proximité du Campus de l’Université de Nouakchott et d’ouvrir une
antenne de l’Ecole à Akjoujt (Centre de Technologie Minière) pour des
raisons d’aménagement du territoire et de vocation minière de cette
ville.
Ces choix ont été adoptés par le Comité d’Orientation de la Cellule
chargée du Projet, actés par l’ensemble des Partenaires lors d’une
table ronde organisée en septembre 2011 en présence de quatre
ministres du Gouvernement.
Nous avons été surpris, les Partenaires les premiers, d’apprendre,
deux mois après, que la Tutelle avait décidé que l’EMiM ouvrira ses
portes en novembre 2011 au lieu de novembre 2013, comme le prévoyait
l’étude de faisabilité et comme acté par l’ensemble des intervenants,
le Gouvernement compris.
Pour ne pas compromettre le Projet, j’ai intégré cette « exigence » et
l’ai présentée aux Partenaires comme étant une preuve de la haute
importance qu’accordaient les Autorités au Projet. Après obtention de
certaines garanties quant à la formation des professeurs et
l’équipement des laboratoires du premier cycle, toute la Cellule dont
je suis le coordinateur s’est remobilisée avec comme objectif de mener
de front l’ouverture anticipée de l’Ecole, la constriction de ses
bâtiments et la formation de son personnel.
Les terrains ont été obtenus et visités par les délégations de
Partenaires. Celui de Nouakchott jouxte le Campus de l’Université. Des
locaux provisoires (salles de cours, internat et restauration) ont été
réservés à Nouakchott. La campagne de promotion de l’Ecole a été
lancée. Le concours d’entrée en première année est lancé. Le
recrutement des futurs professeurs et du personnel technique est en
cours. Les statuts viennent d’être adoptés par le Comité
d’Orientation. Les appels d’offre sont prêts à être lancés. Les
conventions sont prêtes à être signées.
Aujourd’hui, Monsieur le Ministre nous apprend que le Gouvernement a
décidé que l’EMiM, dans son ensemble (formation d’Ingénieurs et
Techniciens Supérieurs), sera installée à Akjoujt. Je n’ai rien contre
l’idée d’installer une école d’Ingénieurs à Akjoujt, mais l’EMiM, dans
mon entendement, n’est pas seulement une école d’ingénieurs. C’est
aussi une formidable occasion de tirer l’ensemble de la filière de
formation technique et d’enseignement supérieur vers le haut. Les
moyens dont elle pourrait se doter peuvent constituer un vrai embryon
de recherche scientifique. La place de cette école est au milieu du
tissu éducatif et de formation déjà existant. Telle était l’ambition
de ce projet et la seule motivation qui m’animait en acceptant de le
piloter.
Le Centre de Technologie Minière, antenne de l’EMiM, avec son flux de
30 Techniciens Supérieurs par an, remplit parfaitement la mission
d’aménagement de territoire que semble vouloir confier les Autorités
aux établissements d’enseignement supérieur.
Je reste persuadé de la pertinence d’un tel projet et convaincu du
rôle majeur que pourrait jouer une Ecole de Mines convenablement
intégrée au système éducatif, de recherche et de formation technique
en Mauritanie.
Je voudrais, par ce courrier, vous exprimer, à tous, l’expression de
ma gratitude pour les occasions que j’ai eues à travailler avec vous.
J’espère que nos chemins se recroiseront un jour pour le bien de la
Mauritanie et des Mauritaniens.

Cordialement

Mohamed Baba,
Professeur.
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